Etude diagnostique et perspectives d’amélioration du système de Contrôle des espèces protégées par la CITES dans les ports et aéroports de Côte d’Ivoire
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Trabajo Fin de Máster Propio. Tutores: Irié Casimir Zo-Bi ; Michael Balinga. L’étude a eu pour objectif de faire le lien entre la performance en matière de lutte contre le trafic des produits CITES en Côte d’Ivoire et l’efficacité des dispositifs de prévention mise en place dans principaux ports aériens et maritimes de la Cote d’Ivoire. Les enquêtes menées sur le terrain révèlent que sept (07) structures sont impliquées dans le contrôle des produits CITES. Malgré cette forte implication, le contrôle au niveau national montre de réelles insuffisances. Car, pour la période de 2013 à 2018, plus de 4,78 T d'ivoire, provenant de la Côte d'Ivoire, ont été saisies à l'international contre seulement 0,68 T dans les ports et aéroports nationaux. Les enquêtes ont aussi porté sur la connaissance de la CITES, le nombre d’agents par poste de contrôle, la collaboration entre les services de contrôle, l’existence des dispositifs de contrôle des produits CITES et l’accès des agents CITES à ces matériels de contrôle. Concernant les connaissances des notions de la CITES, hormis les forestiers, les agents des services phytosanitaires et les services vétérinaires qui ont une connaissance des notions CITES allant de 80% à 100 %, les autres services de contrôles ont une connaissance limitée des notions CITES. Les agents de police (34%) et de douane (24%) tandis que ceux de la gendarmerie, de SODEXAM (Société d'exploitation de développement aéroportuaire aéronautique météo) et d’Avisecure n’ont aucune connaissance des notions CITES (0%). Toutes les structures enquêtées manquent cruellement d’effectif. Ce déficit de personnel fait que certains postes de contrôle sont négligés au profit d’autres postes jugés plus importants. Il n’existe pas une franche collaboration entre les structures qui interviennent sur les plateformes portuaires et aéroportuaires. Chaque structure effectue ses contrôles sans se soucier des autres produits qui ne relèvent pas directement de ses prérogatives. Plusieurs dispositifs de contrôle existent sur les plateformes portuaires et aéroportuaires. Ces dispositifs de contrôles sont dotés pour la plupart de scanners CT/RX, de scanners conventionnels (Hors Gabarit), de portiques (détecteur de tout ce qui est métaux) et de snifer pour les explosifs. Tous ces matériels de contrôles sont à la disposition de la structure Avisecure qui refuse leur accès aux structures étatiques.
Trabajo Fin de Máster Propio. Tutores: Irié Casimir Zo-Bi ; Michael Balinga. L’étude a eu pour objectif de faire le lien entre la performance en matière de lutte contre le trafic des produits CITES en Côte d’Ivoire et l’efficacité des dispositifs de prévention mise en place dans principaux ports aériens et maritimes de la Cote d’Ivoire. Les enquêtes menées sur le terrain révèlent que sept (07) structures sont impliquées dans le contrôle des produits CITES. Malgré cette forte implication, le contrôle au niveau national montre de réelles insuffisances. Car, pour la période de 2013 à 2018, plus de 4,78 T d'ivoire, provenant de la Côte d'Ivoire, ont été saisies à l'international contre seulement 0,68 T dans les ports et aéroports nationaux. Les enquêtes ont aussi porté sur la connaissance de la CITES, le nombre d’agents par poste de contrôle, la collaboration entre les services de contrôle, l’existence des dispositifs de contrôle des produits CITES et l’accès des agents CITES à ces matériels de contrôle. Concernant les connaissances des notions de la CITES, hormis les forestiers, les agents des services phytosanitaires et les services vétérinaires qui ont une connaissance des notions CITES allant de 80% à 100 %, les autres services de contrôles ont une connaissance limitée des notions CITES. Les agents de police (34%) et de douane (24%) tandis que ceux de la gendarmerie, de SODEXAM (Société d'exploitation de développement aéroportuaire aéronautique météo) et d’Avisecure n’ont aucune connaissance des notions CITES (0%). Toutes les structures enquêtées manquent cruellement d’effectif. Ce déficit de personnel fait que certains postes de contrôle sont négligés au profit d’autres postes jugés plus importants. Il n’existe pas une franche collaboration entre les structures qui interviennent sur les plateformes portuaires et aéroportuaires. Chaque structure effectue ses contrôles sans se soucier des autres produits qui ne relèvent pas directement de ses prérogatives. Plusieurs dispositifs de contrôle existent sur les plateformes portuaires et aéroportuaires. Ces dispositifs de contrôles sont dotés pour la plupart de scanners CT/RX, de scanners conventionnels (Hors Gabarit), de portiques (détecteur de tout ce qui est métaux) et de snifer pour les explosifs. Tous ces matériels de contrôles sont à la disposition de la structure Avisecure qui refuse leur accès aux structures étatiques.