Analyse des dispositifs de controle et de detection des exportations illicites des specimens de faune au niveau des postes frontaliers en Republique du Congo
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Editorial
Resumen
Trabajo Fin de Máster Propio. Tutor: Averti Ifo. Pour lutter contre la criminalité faunique, le Gouvernement de la République du Congo s’est engagé à mettre en oeuvre les mesures spécifiques pour la protection de la faune sauvage. Malgré les efforts consentis, on note des défaillances au niveau de ses postes frontaliers qui se traduisent par des saisies effectuées au niveau international. D’où l’importance de cette étude, qui a eu pour objectif de faire l’analyse des dispositifs de contrôle des exportations illicites des spécimens de faune sauvage au niveau des postes frontaliers. Les méthodes utilisées sont axées sur la recherche documentaire et la conduite des enquêtes au niveau des aéroports internationaux de Maya-Maya et d’Agostino Neto, les Ports fluvial de Brazzaville et Maritime de Pointe-Noire, ainsi les zones de conservation situées dans les limites des frontières internationales. L’enquête a porté sur un échantillon de cinquante-six (56) personnes au sein des structures susmentionnées. L’état des lieux a montré que six grandes saisies composées en majorité des pointes d’ivoire soit 83 % contre 17% des écailles de pangolin, ont été effectuées au niveau des aéroports étrangers, dont la plupart sont les pays d’Asie (66%). Les enquêtes menées sur le terrain ont indiqué que 66,07% personnes disposent des notions sur la CITES, dont 48,21 % relève des eaux et forêts. Les résultats ont montré que les structures enquêtées sont confrontées à un déficit budgétaire et qu’il existe un faible niveau de collaboration entre elles. Il ressort également que seuls les aéroports et les ports fluvial et maritime sont dotés des scanners et des portiques. Les contrôles au niveau des zones de conservation se font à travers les fouilles manuelles.
Trabajo Fin de Máster Propio. Tutor: Averti Ifo. Pour lutter contre la criminalité faunique, le Gouvernement de la République du Congo s’est engagé à mettre en oeuvre les mesures spécifiques pour la protection de la faune sauvage. Malgré les efforts consentis, on note des défaillances au niveau de ses postes frontaliers qui se traduisent par des saisies effectuées au niveau international. D’où l’importance de cette étude, qui a eu pour objectif de faire l’analyse des dispositifs de contrôle des exportations illicites des spécimens de faune sauvage au niveau des postes frontaliers. Les méthodes utilisées sont axées sur la recherche documentaire et la conduite des enquêtes au niveau des aéroports internationaux de Maya-Maya et d’Agostino Neto, les Ports fluvial de Brazzaville et Maritime de Pointe-Noire, ainsi les zones de conservation situées dans les limites des frontières internationales. L’enquête a porté sur un échantillon de cinquante-six (56) personnes au sein des structures susmentionnées. L’état des lieux a montré que six grandes saisies composées en majorité des pointes d’ivoire soit 83 % contre 17% des écailles de pangolin, ont été effectuées au niveau des aéroports étrangers, dont la plupart sont les pays d’Asie (66%). Les enquêtes menées sur le terrain ont indiqué que 66,07% personnes disposent des notions sur la CITES, dont 48,21 % relève des eaux et forêts. Les résultats ont montré que les structures enquêtées sont confrontées à un déficit budgétaire et qu’il existe un faible niveau de collaboration entre elles. Il ressort également que seuls les aéroports et les ports fluvial et maritime sont dotés des scanners et des portiques. Les contrôles au niveau des zones de conservation se font à travers les fouilles manuelles.