Evaluation de l'efficacite de controle des documents cites et des saisies au niveau des postes de controle forestier et faunique frontalier du Cameroun : cas des aéroports internationaux et des ports maritimes
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Trabajo Fin de Máster Propio. Tutor: Dr. Dº. Emmanuel Danboya. La présente étude s’est déroulée de novembre 2022 à Avril 2023. Les principaux objectifs étaient de faire l’état des lieux des saisies pendant les cinq (05) dernières années dans les postes de contrôle aéroportuaire, fluviale et terrestre au Cameroun ; d’évaluer le niveau de connaissance des agents commis au contrôle sur la CITES et l’identification des espèces CITES ; d’évaluer la logistique disponibles et l’efficacité du dispositif au niveau des postes de contrôle et de proposer des solutions efficaces. La méthodologie adoptée était basée sur les enquêtes et les entretiens auprès des agents commis au contrôle. Après analyse des données, il ressort que 32,56% de saisies ont été faites dans les aéroports, 13,96% de saisies aux frontières terrestres, 34,88% de saisies à l’intérieur du pays et seulement 4,65% de saisies ont été faites dans les ports maritimes. Les espèces les plus saisies sont le Manis spp (Pangolin) avec 2089 kg saisies, suivi de Loxodonta africana (Eléphants) avec 1641 kg saisies. Les spécimens saisis proviennent principalement du Cameroun, du Gabon, du Nigéria et de la RCA. Ces produit saisis avaient pour destination la Chine, le Cameroun, l’Ethiopie, la France, le Nigéria et la Suède. Concernant la connaissance de la CITES, hormis les Eaux et forêts qui ont une connaissance plus ou moins moyenne de la CITES les autres administrations tel que la police ont une connaissance limitée de la CITES. Malgré la forte volonté du Gouvernement camerounais à lutter contre le commerce illicite des espèces sauvages, le contrôle au niveau national montre de réelles insuffisances. La logistique reste un grand défi pour la mise en œuvre de la CITES par les structures en charge de son application. La fouille manuelle reste le seul moyen pour les autres agents pour détecter les objets de contrebande. Pour garantir l’efficacité du contrôle des documents CITES et accroître les saisies au niveau des postes de contrôle, l’on devrait prendre en compte la formation des acteurs impliquées dans la mise en application de la CITES autant que leur recyclage à une meilleure utilisation de tous les textes en la matière et les dotés d’une logistique efficace et adaptée au contrôle des espèces de la faune sauvage.
Trabajo Fin de Máster Propio. Tutor: Dr. Dº. Emmanuel Danboya. La présente étude s’est déroulée de novembre 2022 à Avril 2023. Les principaux objectifs étaient de faire l’état des lieux des saisies pendant les cinq (05) dernières années dans les postes de contrôle aéroportuaire, fluviale et terrestre au Cameroun ; d’évaluer le niveau de connaissance des agents commis au contrôle sur la CITES et l’identification des espèces CITES ; d’évaluer la logistique disponibles et l’efficacité du dispositif au niveau des postes de contrôle et de proposer des solutions efficaces. La méthodologie adoptée était basée sur les enquêtes et les entretiens auprès des agents commis au contrôle. Après analyse des données, il ressort que 32,56% de saisies ont été faites dans les aéroports, 13,96% de saisies aux frontières terrestres, 34,88% de saisies à l’intérieur du pays et seulement 4,65% de saisies ont été faites dans les ports maritimes. Les espèces les plus saisies sont le Manis spp (Pangolin) avec 2089 kg saisies, suivi de Loxodonta africana (Eléphants) avec 1641 kg saisies. Les spécimens saisis proviennent principalement du Cameroun, du Gabon, du Nigéria et de la RCA. Ces produit saisis avaient pour destination la Chine, le Cameroun, l’Ethiopie, la France, le Nigéria et la Suède. Concernant la connaissance de la CITES, hormis les Eaux et forêts qui ont une connaissance plus ou moins moyenne de la CITES les autres administrations tel que la police ont une connaissance limitée de la CITES. Malgré la forte volonté du Gouvernement camerounais à lutter contre le commerce illicite des espèces sauvages, le contrôle au niveau national montre de réelles insuffisances. La logistique reste un grand défi pour la mise en œuvre de la CITES par les structures en charge de son application. La fouille manuelle reste le seul moyen pour les autres agents pour détecter les objets de contrebande. Pour garantir l’efficacité du contrôle des documents CITES et accroître les saisies au niveau des postes de contrôle, l’on devrait prendre en compte la formation des acteurs impliquées dans la mise en application de la CITES autant que leur recyclage à une meilleure utilisation de tous les textes en la matière et les dotés d’une logistique efficace et adaptée au contrôle des espèces de la faune sauvage.