Contribution à la mise en place d’un dispositif national de lutte contre la criminalité faunique au Niger : cas des vautours du Niger
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Trabajo Fin de Máster Propio. Tutor: Dr. Abdoul-Aziz Seyni. Le succès de la lutte contre la criminalité liée aux espèces sauvages à l’échelle nationale et même sous-régionale dépendra de la capacité de chaque acteur concerné à faire appliquer efficacement la loi. Cette étude qui a pour objectif de déterminer des mécanismes efficaces de lutte contre la criminalité liée aux espèces sauvages pour une meilleure conservation des vautours au Niger a permis de conduire des enquêtes auprès des acteurs cibles dans le but de recueillir leur niveau de perception sur la question. Il s’agit des communautés locales riveraines des aires de distribution des vautours de la zone expérimentale (bouchers, tradipraticiens), des agents chargés du contrôle (Eaux et Forêts, Police Nationale, Douane Nationale) et des cadres de la justice (Procureur, juge). La méthode d’échantillonnage boule neige a permis d’enquêter au total 111 personnes. Des visites de sites abritant des espèces de vautours ont été également conduites pour faire des observations sur les vautours et leur habitat. L’étude a ressortie l’identification de deux espèces de vautour observé directement dans leur habitat naturel (dans leur nid, en vol ou sur un point d’eau). Il s’agit des espèces : Gyps rueppelli et Neophron percnopterus. En revanche, 78% des personnes enquêtées sur la question affirme qu’il a y quelques années les vautours communs sont observées aux alentours des agglomération et des abattoirs mais deviennent rare de nos jours. Les espèces sauvages dont les vautours sont menacés par le braconnage, l’exploitation illégale, le commerce illégal voir de trafic transnational, selon l’étude. Cependant, il existe au Niger plusieurs textes réglementaires permettant la lutte contre ces pratiques illégales relatives aux espèces sauvages dont, 95% des cadres des Eaux et Forêts atteste connaitre ces textes. En revanche, 44% des cadres de la Police Nationale enquêtés affirme ne pas connaitre l’existence de ces textes réglementaires. Un taux de 75% des acteurs enquêtés (toutes incorporation confondues) n’ont jamais bénéficié d’une capacitation sur la lutte contre la criminalité liée aux espèces sauvages. L’étude a également montré plusieurs cas d’infraction lié aux espèces sauvages dont les contrevenants ont été sanctionné par la saisie, la confiscation des produits la garde à vue et le payement d’une amende. Aussi, selon les enquêtes auprès des agents chargés du contrôle, les spécimens des espèces sauvages commercialisés contrôlés proviennent du Nigeria, du Cameroun, du Tchad et de la Centrafrique (21% des enquêtés), 25% affirme que ces produits proviennent de l’intérieur du Niger. 33% des répondants affirment ne pas connaitre la provenance ni la destination en fin 22% atteste que ces produits prennent la direction de la Lybie, l’Algérie et le Nigeria.
Trabajo Fin de Máster Propio. Tutor: Dr. Abdoul-Aziz Seyni. Le succès de la lutte contre la criminalité liée aux espèces sauvages à l’échelle nationale et même sous-régionale dépendra de la capacité de chaque acteur concerné à faire appliquer efficacement la loi. Cette étude qui a pour objectif de déterminer des mécanismes efficaces de lutte contre la criminalité liée aux espèces sauvages pour une meilleure conservation des vautours au Niger a permis de conduire des enquêtes auprès des acteurs cibles dans le but de recueillir leur niveau de perception sur la question. Il s’agit des communautés locales riveraines des aires de distribution des vautours de la zone expérimentale (bouchers, tradipraticiens), des agents chargés du contrôle (Eaux et Forêts, Police Nationale, Douane Nationale) et des cadres de la justice (Procureur, juge). La méthode d’échantillonnage boule neige a permis d’enquêter au total 111 personnes. Des visites de sites abritant des espèces de vautours ont été également conduites pour faire des observations sur les vautours et leur habitat. L’étude a ressortie l’identification de deux espèces de vautour observé directement dans leur habitat naturel (dans leur nid, en vol ou sur un point d’eau). Il s’agit des espèces : Gyps rueppelli et Neophron percnopterus. En revanche, 78% des personnes enquêtées sur la question affirme qu’il a y quelques années les vautours communs sont observées aux alentours des agglomération et des abattoirs mais deviennent rare de nos jours. Les espèces sauvages dont les vautours sont menacés par le braconnage, l’exploitation illégale, le commerce illégal voir de trafic transnational, selon l’étude. Cependant, il existe au Niger plusieurs textes réglementaires permettant la lutte contre ces pratiques illégales relatives aux espèces sauvages dont, 95% des cadres des Eaux et Forêts atteste connaitre ces textes. En revanche, 44% des cadres de la Police Nationale enquêtés affirme ne pas connaitre l’existence de ces textes réglementaires. Un taux de 75% des acteurs enquêtés (toutes incorporation confondues) n’ont jamais bénéficié d’une capacitation sur la lutte contre la criminalité liée aux espèces sauvages. L’étude a également montré plusieurs cas d’infraction lié aux espèces sauvages dont les contrevenants ont été sanctionné par la saisie, la confiscation des produits la garde à vue et le payement d’une amende. Aussi, selon les enquêtes auprès des agents chargés du contrôle, les spécimens des espèces sauvages commercialisés contrôlés proviennent du Nigeria, du Cameroun, du Tchad et de la Centrafrique (21% des enquêtés), 25% affirme que ces produits proviennent de l’intérieur du Niger. 33% des répondants affirment ne pas connaitre la provenance ni la destination en fin 22% atteste que ces produits prennent la direction de la Lybie, l’Algérie et le Nigeria.