Contraintes et opportunites d'amelioration du circuit de commercialisations du perroquet (Poicephalus senegalus), (Linnaeus, 1766) au Senegal
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Editorial
Resumen
Trabajo Fin de Máster Propio. Tutores: Dr. Rowan O. Martin; M. Sonko Abba. Le Sénégal dispose de quarante-quatre (44) espèces d’oiseaux menacés (IUCN,2019), dont le Poicephalus senegalus. Dans un souci de conservation de sa biodiversité, le Sénégal a adopté une multitude d’outils juridiques tels la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES). C’est dans ce cadre que ce travail est entrepris pour étudier les contraintes et opportunités d’amélioration du circuit de commercialisation de Poicephalus senegalus au Sénégal. Il vise à caractériser la filière perroquet (Poicephalus senegalus), à dégager les contraintes de l’exploitation des spécimens de l’espèce et à proposer des options pour améliorer la filière de commercialisation de l’espèce. La démarche a consisté à faire, d’abord une revue documentaire et une inspection technique sur le terrain permettant de bien cerner la problématique. Ensuite il a été utilisé des fiches d’enquêtes auprès d’un échantillon de quarante (40) acteurs ; cela a été complété par un guide d’entretien à l’intention du Chef de l’organe de gestion CITES, de l’Autorité scientifique et du Chef de service vétérinaire. Les résultats obtenus à partir de la cartographie, des enquêtes et des observations directes montrent qu’il y a trois acteurs et les spécimens commercialises proviennent des zones de terroir. Les revenus tirés avoisinent le salaire mensuel d’un travailleur sénégalais. Les résultats d’études indiquent que les ramasseurs font environ quinze (15) jours en brousse et que le taux de mortalité de 3 à 5% enregistré chez les oiseleurs est due au long trajet et au mode de conditionnement des spécimens de Poicephalus senegalus par les collecteurs. En plus seules trois compagnies acceptent de les embarquer pour expédition. La contrainte majeure est la présence de la maladie de la grippe aviaire qui est présente au niveau national et qui pousse les pays importateurs à être réticents. Concernant les mesures à prendre, il est utile d’harmoniser les prix, de former les acteurs sur les législations et de les motiver à pratiquer l’élevage en captivité. Dans une perspective d’améliorer le commerce de Poicephalus senegalus il a été recommandé de suivre les prélèvements, de veiller sur la disponibilité du registre d’entrée et de sortie des oiseaux, d’établir un plan de gestion de l’espèce Poicephalus senegalus et d’inciter les acteurs à faire l’élevage en captivité vu que certains pays portent leur choix sur ces spécimens.
Trabajo Fin de Máster Propio. Tutores: Dr. Rowan O. Martin; M. Sonko Abba. Le Sénégal dispose de quarante-quatre (44) espèces d’oiseaux menacés (IUCN,2019), dont le Poicephalus senegalus. Dans un souci de conservation de sa biodiversité, le Sénégal a adopté une multitude d’outils juridiques tels la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES). C’est dans ce cadre que ce travail est entrepris pour étudier les contraintes et opportunités d’amélioration du circuit de commercialisation de Poicephalus senegalus au Sénégal. Il vise à caractériser la filière perroquet (Poicephalus senegalus), à dégager les contraintes de l’exploitation des spécimens de l’espèce et à proposer des options pour améliorer la filière de commercialisation de l’espèce. La démarche a consisté à faire, d’abord une revue documentaire et une inspection technique sur le terrain permettant de bien cerner la problématique. Ensuite il a été utilisé des fiches d’enquêtes auprès d’un échantillon de quarante (40) acteurs ; cela a été complété par un guide d’entretien à l’intention du Chef de l’organe de gestion CITES, de l’Autorité scientifique et du Chef de service vétérinaire. Les résultats obtenus à partir de la cartographie, des enquêtes et des observations directes montrent qu’il y a trois acteurs et les spécimens commercialises proviennent des zones de terroir. Les revenus tirés avoisinent le salaire mensuel d’un travailleur sénégalais. Les résultats d’études indiquent que les ramasseurs font environ quinze (15) jours en brousse et que le taux de mortalité de 3 à 5% enregistré chez les oiseleurs est due au long trajet et au mode de conditionnement des spécimens de Poicephalus senegalus par les collecteurs. En plus seules trois compagnies acceptent de les embarquer pour expédition. La contrainte majeure est la présence de la maladie de la grippe aviaire qui est présente au niveau national et qui pousse les pays importateurs à être réticents. Concernant les mesures à prendre, il est utile d’harmoniser les prix, de former les acteurs sur les législations et de les motiver à pratiquer l’élevage en captivité. Dans une perspective d’améliorer le commerce de Poicephalus senegalus il a été recommandé de suivre les prélèvements, de veiller sur la disponibilité du registre d’entrée et de sortie des oiseaux, d’établir un plan de gestion de l’espèce Poicephalus senegalus et d’inciter les acteurs à faire l’élevage en captivité vu que certains pays portent leur choix sur ces spécimens.